Les événements survenus en Tunisie sont assez explicites pour permettre à l’équipe de transition d’en tirer des conclusions immédiates. Six mois après la révolution qui a chassé l’ex-président Zine El Abidine Ben Ali, les partis politiques ont fleuri en Tunisie, pour atteindre quasiment la centaine. Aujourd’hui, un projet de décret-loi crucial sur l’organisation des partis politiques en Tunisie, interdisant notamment toute forme de financement étranger, doit être examiné par la Haute instance chargée des réformes. Cette institution, chargée de piloter les réformes politiques comprend les représentants d’une douzaine de partis, d’organisations syndicales et de défense des droits de l’homme, de juristes. Elle prépare et adopte des projets de lois qui sont ensuite soumis au président de la République par intérim, Foued Mebazaa.
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