Non le docteur Nicolas Bonnemaison n’a pas « administré de substance de nature à entraîner la mort », non il n’a pas « écourté un calvaire », non il n’a pas « agi par compassion »…
Non.
Le docteur Bonnemaison a tué.
Et pourtant, la « justice » a décidé ce matin de l’acquitter au terme d’un délibéré particulièrement rapide étant donné la gravité des actes. Cinq mois de sursis étaient réclamés, aucune peine – même de principe – contre ce docteur-tueur. Le message est clair.
Mais qui protégera désormais les plus faibles si les médecins se transforment en tueurs et que la justice applaudit ?
L’ordre des médecins avait radié cet homme après que de courageuses infirmières l’avaient dénoncé, estimant à juste titre qu’il avait enfreint l’une des règles fondamentales du serment d’Hippocrate: « Je ne provoquerais jamais la mort délibérément ».
Mais ce qu’il reste de « justice » n’en a que faire, ce médecin a voulu être dieu à la place de Dieu, et c’est tout ce qu’elle encourage…
Un médecin tue sept de ses patients sans même demander leur avis ou celui de leur entourage, l’
ADMD et tous les militants de la
Mort pour Tous se réjouissent… Preuve s’il en était besoin que leur arguments ne tiennent pas une seconde…
Ils se fichent des patients, ils se fichent de leur souffrance. Il veulent supprimer la souffrance, être tout-puissants pour oublier qu’ils sont limités, créés et dépendants d’un Créateur.
Le moindre de leurs désirs doit être protégé par la loi.
Les gens souffrent, la loi doit les tuer pour qu’ils n’aient plus à supporter cette faiblesse. Et ils osent parler de « compassion »…
Supprimer la souffrance, c’est supprimer la vie et non compatir, c’est-à-dire « souffrir avec »…
Leurs actes en sont la preuve. Et puisqu’ils sont d’une violence inouïe, ils déclarent tuer « par amour »… Les tenants de la culture de mort applaudissent, Bien et Mal ont encore une fois été inversés de façon spectaculaire, avec l’aval des plus « grands ».
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