L’Etat français a tellement besoin d’argent pour ses belles oeuvres !
Dans la plus parfaite indifférence, le quai d’Orsay continue la braderie de ses « joyaux architecturaux » dans le monde. A Dublin, l’hôtel particulier de l’ambassadeur de France, est à vendre. A Amsterdam, c’est l’ancien hospice wallon, aujourd’hui siège de la Maison Descartes – Institut français des Pays-Bas, qui doit être cédée. Tandis qu’à Florence, c’est le palais Lenzi, construit par Brunelleschi, siège de l’Institut français et du consulat. Doivent également être vendus les locaux du Service de coopération et d’action culturelle de New-York et de Téhéran, le centre culturel Charles Baudelaire de l’Ile Maurice, l’Institut français d’Ecosse à Edimbourg, etc.
De même, l’hôtel de la Marine (place de la Concorde), propriété du ministère de la Défense, va être finalement loué avec bail emphytéotique à un groupe immobilier ou hotelier, les derniers verrous juridiques bloquant sa mise en location venant de sauter (alors même qu’il est classé à l’inventaire des monuments historiques).
Source : Faits & Documents n°307