Une nouvelle étape va finir par être franchie par notre système technique totalitaire. Elle était prévisible, dès lors que nous sommes de plus en plus épiés par des caméras (personne n’aurait trouvé cette idée tolérable il y a 30 ans) et que les progrès techniques sont ce qu’ils sont…
Le tout se fait toujours sous le prétexte de « lutter contre le terrorisme ».
Un terrorisme qui se révèle finalement bien pratique pour certains : il leur permet ainsi de fliquer de façon ahurissante la population, celle-ci étant prête à abandonner des pans toujours plus larges de ses libertés et de sa dignité, par peur (de dangers qu’on n’essaie pas de régler véritablement, au contraire).
Nextinpact rapporte ainsi que « Dans une épaisse proposition de loi, Éric Ciotti et une ribambelle de députés LR entendent asséner de nouveaux tours de vis sécuritaires. Parmi les mesures, un système de reconnaissance faciale dans les mains du renseignement et ce afin de prévenir les faits de terrorisme.
Cette proposition de loi d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure et la justice est très riche. Elle vise notamment à incruster dans le droit commun plusieurs pouvoirs issus de l’état d’urgence. Aucune nouveauté là-dessus, la tendance est constatée depuis de longs mois. Nous reviendrons sur d’autres points plus ambitieux, mais avant, on remarquera surtout un article relatif à la reconnaissance faciale.
Le député Éric Ciotti et ses collègues veulent injecter une nouvelle disposition dans le Code de la sécurité intérieur pour autoriser « le recueil en temps réel de l’image d’une personne » à des fins d’exploitation biométrique. L’objectif ? Prévenir les faits de terrorismes.
Un système de reconnaissance en temps réel
Dans le mécanisme imaginé, les services du renseignement pourraient coupler aux systèmes de vidéoprotection, un dispositif en temps réel de reconnaissance automatique des visages.