Selon une étude menée par l’American Cancer Society menée auprès de 120.000 personnes Les hommes invertis sont plus fréquemment atteints d’un cancer que les autres.
Parmi les hommes, les cas de cancers diagnostiqués ont été 1,9 fois plus nombreux, et en moyenne, les diagnostics de cancer apparaissent une décennie plus tôt pour les sodomites, estime l’étude. Il est notamment connu que le cancer anal est plus susceptible d’affecter les hommes « gay ». Sur les 51.000 répondants masculins, 3.700 ont affirmé avoir été diagnostiqués avec un cancer, dont 8% d’invertis contre 5% de normaux. Selon les chercheurs, cette différence significative ne peut être expliquée par des variables comme l’âge, la race ou la classe sociale. Les auteurs de l’étude n’ont pas constaté de différence notable dans la fréquence des cancers chez les femmes en fonction de leur orientation sexuelle. En revanche, ils ont noté que les lesbiennes et bisexuelles survivant à cette maladie avaient de deux à 2,3 fois plus de risque d’être en mauvaise santé que les « hétérosexuelles ».