Sans surprise. Peu après 16 heures, ce vendredi, une source gouvernementale a indiqué que l’agence de notation financière Standard & Poor’s avait bel et bien décidé de « dégrader la France » en lui retirant sa note d’excellence triple A mais qu’elle maintenait en revanche les notations AAA de l’Allemagne, des Pays-Bas et du Luxembourg.
L’énorme dette que la République a contractée va nous coûter encore plus cher désormais. 2 milliards par an selon une estimation de Bercy.
Il y a encore peu de temps, Sarközy et sa clique expliquaient que si la France perdait son triple A, ce serait la catastrophe. Maintenant – magie de la politique – ils nous disent que ce n’est pas si grave.
Les Français vont à nouveau trinquer à la place de l’oligarchie.
Quelques rappels de citations :
« Nous serons là pour conserver ce triple A. C’est une condition nécessaire pour protéger notre modèle social… Nous mettrons tout en oeuvre pour ne pas être dégradés» François Baroin, ministre des Finances (France 2, 18 oct.)
Le triple A « est un atout que nous devons préserver à tout prix.(…) C’est le résultat du travail des Français.» François Fillon, devant l’Assemblée générale des maires (5 nov.)
«Si on perd le triple A, je suis mort.» N. Sarközy à des proches (6 déc.)