15 août : Assomption et fête nationale française

L’Assomption désigne l’élévation aux Cieux de la Sainte Vierge, corps et âme.

Celle-ci – qui selon la doctrine catholique tient dans l’humanité une place si particulière – quitta ce monde d’une façon extra-ordinaire : son corps étant préservé de la corruption que connaissent les cadavres, tout comme son âme avait été préservée de toute corruption du péché.

C’est la principale fête mariale.

En France, s’ajoute au 15 août le caractère de fête nationale, depuis Louis XIII.

Voyez ci-dessous, en comparant les 2 origines, comme on est loin du 14 juillet qui commémore la naissance mythologique de la République dans la haine et dans un bain de sang bien réels.

En 1637, après 22 ans de mariage, le roi n’a toujours pas d’héritier et la France est dans une guerre difficile.

Le souverain prépare un vœu qui consacrerait la France à Notre-Dame de l’Assomption, plaçant la nation sous la protection de la Sainte Vierge ; on dit qu’il y pense depuis longtemps.

En novembre 1637, un texte est enfin soumit au Parlement. Puis soudain, la bonne nouvelle tombe : la Reine est enceinte !

Le vœu sera finalement signé par le Roi le 10 février 1638, comme un remerciement, et instaurera les processions du 15 août en hommage à Notre-Dame de l’Assomption.

Le 5 septembre 1638, naît le dauphin de France, futur Louis XIV. De par sa naissance vue comme quasi-miraculeuse, il reçoit le nom significatif de Louis-Dieudonné (« donné par Dieu »).

Ce vœu a été publié sous la forme d’un édit dont voici le texte intégral :

Continuer la lecture de « 15 août : Assomption et fête nationale française »

Gilbert Collard en plein délire maçonnique, ou la haine de la France chrétienne

nonne copieIl faut défendre « l’espace républicain malmené par les tiraillements confessionnels », d’après Gilbert Collard, franc-maçon revendiqué.

Dans une intervention en commission des lois mercredi 29 mai 2013, sur la neutralité religieuse dans l’espace public, le député « Rassemblement Bleu Marine » ajoute :
« Quand on est dans un espace où on est en contact avec le public, on n’exprime pas sa religion. »
« le seul moyen de pacifier ce pays, c’est qu’on dise aux cornettes de ne plus apparaître, aux voiles de ne plus se montrer, aux croix de ne plus s’exhiber. »

Gilbert Collard est en cohérence avec son appartenance à la secte maçonnique et son engagement ultra-républicain.
Mais c’est cela, la nouvelle droite nationale ?!

NI LAÏQUE NI ISLAMIQUE, LA FRANCE EST CATHOLIQUE !

PS : en revanche pas de problème avec la kippa, comme le déclarait en 2012 Gilbert Collard : « Pour moi, la kippa ne pose pas problème. Elle n’a pas la même visibilité ostentatoire que le voile ».

« Bloc identitaire » : toujours plus de républicanisme

Le ralliement du « Bloc identitaire » à l’idéologie dominante, moderne et républicaine (pourtant fondamentalement et intrinsèquement anti-identitaire) semble avancer à grands pas

Dans un communiqué commun avec deux groupuscules extrémistes laïcards et maçonniques (Riposte laïque et Résistance républicaine), la formation niçoise explique vouloir défendre la loi antichrétienne de 1905 et affirme : « Ce sont nos valeurs démocratiques, notre liberté d’expression, la séparation du religieux et du politique, l’égalité des hommes et des femmes, la liberté de conscience, le droit de croire ou de ne pas croire, tout ce qui fait la richesse de nos sociétés, qui sont en jeu. »
Une évolution formelle qui risque d’aggraver les tensions internes de ce mouvement qui vient de subir un revers électoral sérieux lors des cantonales.

JerusalemPlus.tv tire de bonnes conclusions

Le site d’information JerusalemPlus.tv vient de sortir un article sur l’identité française et la religion catholique. Loin d’être hostile, le contenu de l’article est sans grand intérêt. Néanmoins trois des quatre conclusions sont intéressantes : «  Première conclusion provisoire : on ne peut nier impunément les identités collectives. Elles vengent un jour ou l’autre, en réapparaissant avec une force décuplée.

Continuer la lecture de « JerusalemPlus.tv tire de bonnes conclusions »

Anniversaire de la naissance du rabbin Drach [histoire]

Le 6 mars 1791 à Strasbourg, dans une famille talmudiste dévôte, naissait David Drach.
Devenu un brillant rabbin, il fut membre du Consistoire central israëlite et illustre spécialiste du judaïsme.
Mais en 1823, il se convertit au catholicisme avec ses enfants. Un événement qui eut un retentissement considérable dans toute la chrétienté, d’autant que le nouveau catholique, dorénavant prénommé Paul Louis Bernard, révèla nombre des secrets du judaisme talmudique.
 Il dévoua entièrement sa nouvelle vie à la cause chrétienne et se partaga entre Paris (1824-1830 et 1842-1862) et Rome (1830-1842 et 1862-1865) où ses fonctions de bibliothécaire et de savant orientaliste lui permirent d’approfondir ses études théologiques sans pour autant choisir l’ordination.
Il travailla aussi, avec quelque succès, à la conversion de ses anciens coreligionnaires qu’il voulait sauver de la « damnation éternelle », espérant que « [sa] nation reviendra de son fatal égarement ».

Polémiques en vue : Benoît XVI opte pour une approche novatrice du déicide

dans la lignée de Jean-Paul II et de la déclaration « Nostra Aetate » du concile Vatican II.

Les catholiques traditionnels risquent d’être à nouveau déçus, mais les adeptes du Talmud vont se réjouir, à l’image de Benjamin Netanyahu – premier ministre israélien -, qui a envoyé jeudi une lettre à Benoît XVI. Il l’y félicite de ses commentaires théologiques dans un livre (à paraître) qui exonère le « peuple » juif de la responsabilité de la mort du Christ. (source)

Dans le second tome de son « Jésus de Nazareth », dont des extraits ont été publiés mercredi par le Vatican, Benoît XVI a en effet réaffirmé que ce n’était pas « le peuple » juif dans son ensemble qui était responsable de la mort du Christ, mais simplement une certaine oligarchie.
Continuer la lecture de « Polémiques en vue : Benoît XVI opte pour une approche novatrice du déicide »

Pour nourrir le débat

Alors que la « laïcité » (version républicaine) est sur toutes les lèvres, il peut être bon de s’informer sur ce concept et le piège qu’il constitue pour les chrétiens.
Il existe en effet une troisième voie entre laïcisme républicain et islamisation.

Vous pouvez vous procurer ici les actes de l’université d’été de l’association Renaissance catholique consacrée à ce sujet, regroupant des personnalités hautement qualifiées. Un ouvrage de 362 pages.