La démocratie, telle qu’on la connaît, est donnée par ses laudateurs comme un modèle universel qu’il faudrait exporter de partout. Malheur à qui la critique en faisant ressortir ses défauts, pourtant nombreux. Il est tout de suite mis au ban de la société, accusé de ne pas respecter les « valeurs républicaines » et autres poncifs. Pourtant, parfois, celle-ci connaît de graves ratés. C’en fut ainsi avec l’affaire Cahuzac : Le ministre républicain n’a pas hésité à mentir de façon effrontée devant l’assemblée nationale sur son patrimoine et notamment les comptes en Suisse qu’il détenait. Tout le monde connaît la suite, le ministre dut démissionner. Le problème est que l’image de la démocratie s’en ressent dans l’opinion alors qu’elle est censée n’avoir que des qualités, d’où la nécessité pour les « républicains » de donner des gages. Ils appellent cela la « moralisation de la vie politique ».
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