Étiquette : Congrès
Roger Holeindre quitte le FN
Figure parmi les plus appréciées au sein du Front national, Roger Holeindre a annoncé qu’il quittait le parti qu’il avait cofondé :
« Je m’en vais parce que Marine Le Pen ne représente pas mes idées, ni celles de son père d’ailleurs », a déclaré le premier vice-président du parti.
Et d’ajouter « elle se tape totalement des 50 dernières années de la France, ça ne l’intéresse pas, mais ne me poussez pas à en dire plus, je ne veux pas salir son élection ».
Roger Holeindre, surnommé Popeye, fut l’un des plus jeunes résistants de France, et a vaillamment défendu le drapeau français aux quatre coins du monde, de l’Indochine à l’Algérie. Lors de trahison gaulliste, il rejoint l’Organisation armée secrète (OAS).
Honneur & fidélité : loin des Bigeard, vain aboyeur complice de la décadence, il quitte le confort pour s’opposer les armes à la main au Système. Il fut, lui, condamné à la prison pour avoir assumé jusqu’au bout ses idées. Ils n’étaient pas si nombreux. Revenu à la vie civile, Holeindre fut grand reporter, et continua à parcourir le monde, publiant de nombreux livres au fil des ans.
En politique, il mena ses troupes dans la rue et tenta d’unifier les mouvements nationaux ; il y parvint avec d’autres, à travers la naissance du Front national dont la direction sera confiée au bout d’un moment à Jean-Marie Le Pen.
Merci à Wolfger
Note : on peut se procurer les derniers livres de Roger Holeindre en ligne ici.
Comment le Congrès états-unien s’est vendu à Wall Street
A l’instar des Etats-Unis, de très nombreux pays ont adopté de couteux plans de relance, durant et après la crise financière de 2008. Or, souligne Greg Gordon, la conception de ces plans a été imposée au Congrès par les banques qui en ont été les principales bénéficiaires, via des parlementaires qu’elles ont grassement rétribués. Parmi eux, quelques personnalités connues, comme… Barack Obama.
Des sénateurs et représentants, chargés de veiller sur l’économie des Etats-Unis, ont reçu des millions de dollars des entreprises de Wall Street.
Depuis 2001, huit entreprises figurant parmi les plus fragilisées par la crise ont versé 62,4 millions de dollars aux candidats au Congrès, aux candidats présidentiels et aux partis, aussi bien républicain que démocrate [1].
Des sénateurs comme Barack Obama et John McCain ont reçu, à eux deux, 3,1 millions de dollars.
Parmi les donateurs figurent les banques d’investissement :
Bear Stearns,
Goldman Sachs,
Lehman Brothers,
Merrill Lynch,
Morgan Stanley,
la compagnie d’assurances American International Group,
les géants de l’hypothèque Fannie Mae, et Freddie Mac.
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Marine Le Pen élue à la tête du FN
La fille de Jean-Marie Le Pen est arrivée largement en tête du scrutin interne pour la présidence du parti, au terme d’une campagne que nombre de ses opposants ont jugé inique, voire scandaleuse.
Il est en tout cas notoire que Mme Le Pen a bénéficié d’un soutien sans faille des médias, comme d’une très grande partie de l’appareil qui avait été conquis par ses partisans (et quelque peu vidé des autres).
C’est une nouvelle ère qui s’ouvre donc pour le Front national, mais aussi pour la droite nationale toute entière.
Le parti à la flamme tricolore (qui sera peut-être bientôt abandonnée) va accélérer son évolution vers le populisme, abandonnant certaines références et positions – jugées périmées et peu rentables électoralement -, comme l’a répété sa nouvelle présidente, au profit d’un discours de plus en plus républicain, laïciste et assimilationiste.
En revanche, le combat pour la souveraineté de l’Etat devrait rester au goût du jour.
Les questions que se pose maintenant le camp national sont :
– Que va faire Bruno Gollnisch ?
– Que vont faire les militants frontistes partisans de Bruno Gollnisch, a priori souvent plus politisés ?
Vont-ils rester au FN, abandonner l’action politique ou rejoindre d’autres structures ?
– Quelles sont ces structures – de tailles plus modestes bien sûr, pour l’instant du moins – qui vont occuper le créneau et le terrain qui n’intéressent plus le Front marinisé et récupérer les militants dégoûtés ?
Les nationaux classiques (type Parti de la France) ? Les nationalistes (type Renouveau français) ? Les conservateurs à vernis chrétien (MPF) ? Les associations confessionnelles (type Civitas) ? D’autres groupements plus inclassables ou marginaux ?
Thomas Guérin pour Contre-Info
Rivarol et Minute tricards du congrès du FN !
« C’est l’AFP qui l’a annoncé ce soir : les journaux Minute et Rivarol se sont vu refuser leur acréditation au congrès du Front national. Jean-Marie Le Pen a justifié sa position par la volonté de ceux-ci « de nuire au parti« . « Il y a des hostilités qui sont légitimes« , a-t-il poursuivi, citant L’Humanité et Libération « mais quand il y a volonté de nuire, comme l’ont démontré Minute et Rivarol au cours de leurs derniers numéros… Leur hostilité n’est pas légitime« .
Contacté par Infos-Bordeaux, Bruno Larebière, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Minute, « déplore cette punition ». « Le Front national semble nous dénier le droit de faire notre travail. La ligne du journal a toujours été l’union des droites. Quand nous faisons des révélations sur un autre parti, il s’en réjouit, mais nous dénie le droit d’en faire sur lui« . En cause les révélations de Minute sur le fonctionnement du Front national avec la publication d’un projet d’organigramme du futur FN dirigé par Marine Le Pen. Au téléphone, le bordelais Bruno Larebière nous confie que la véritable cause de cette mise à l’écart est sa révélation sur « Cotelec ». « L’association de financement du Front national continuera a être dirigée par Jean-Marie Le Pen après le congrès« .
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FN : Mme Bourbon n’a pas le droit de voter !
Article du directeur de Rivarol, dans le numéro à paraître ce vendredi.
« Dans quelques jours la campagne officielle pour la succession de Jean-Marie Le Pen à la tête du FN va s’achever, les adhérents n’ayant plus que quelques jours pour voter par correspondance (les bulletins doivent être reçus au plus tard le 13janvier). Lorsqu’il était candidat à la présidentielle, le Menhir dénonçait avec raison le manque d’équité de la campagne, les autres prétendants à la magistrature suprême étant beaucoup mieux traités que lui et très avantagés. Il y avait en effet une disproportion des moyens très importante et une partialité militante de la part des media du Système qui l’invitaient moins que les autres, soit le boycottaient carrément.
Malheureusement force est de constater que cette campagne interne au FN n’a pas été plus équitable.
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