Le Monde fait la promotion d’un nouveau phénomène : « la mixité esthétique ». En un mot, le monde de la cosmétique s’ouvre à la théorie du genre, et le journal d’extrême gauche approuve !
Extraits : « Sportifs tout en muscles et flacons de couleur foncée pour les hommes ; top models au teint immaculé et packaging métallisé pour les femmes. A en croire les rayons des grandes surfaces et les campagnes publicitaires, le monde de la beauté cultive le déterminisme sexuel. Pourtant, une autre voie, qui paraissait encore confidentielle au début des années 2000, ne cesse de prendre de l’ampleur. Qualifiée de microphénomène par les géants de la cosmétique, la « mixité esthétique » assume ses ambitions : s’adresser au petit nombre qui ne se reconnaît pas dans les clichés habituels ».
Voilà qui est dit ! En bon progressiste, le Monde nous incite à l’émancipation, seul facteur de progrès ! Et de voir dans le masculin et le féminin, des « clichés habituels« . Rien d’original donc sous la plume d’un journaliste qui entend substituer aux « clichés habituels » des poncifs non moins habituels…
L’heure paraît en effet à l’uniformisation : bâtir un homme nouveau, asexué, voilà le projet de ces nouveaux apprentis sorciers. Projet séduisant, dans lequel l’homme s’érige en maître de la nature…pour mieux la détruire. C’est cela s’émanciper. Quant à l’écologie humaine, quant au principe de précaution, voilà des notions que l’idéologie, sous couvert des meilleurs sentiments, a balayé d’un revers de main depuis déjà longtemps, préférant les réserver aux animaux…