Lors du dîner du Crif de Bordeaux samedi dernier, la ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, a fait acte de soumission totale au Crif et à l’Etat sioniste.
Pire, elle s’est vantée d’avoir donner des instructions pour criminaliser les opposants à la politique d’Israël.
« Je n’accepte pas que des personnes, responsables associatifs, politiques ou simples citoyens, appellent au boycott de produits au motif qu’ils sont kasher ou qu’ils proviennent d’Israël.
Je souhaite que le parquet fasse preuve de davantage de sévérité à ce sujet.
J’ai donc adressé une circulaire aux parquets généraux, leur demandant d’identifier et de signaler tous les actes de provocation à la discrimination.
J’entends que tous les auteurs d’actes soient poursuivis dès qu’ils auront été identifiés et notamment quand les appels auront été faits sur Internet.
A cet égard, je salue la détermination du parquet dans l’affaire de l’individu qui avait appelé au boycott de produits israéliens par voie d’affichettes dans un centre commercial de Mérignac.
Ses réquisitions ont été suivies dans la condamnation prononcée par le tribunal correctionnel de Bordeaux le 10 février dernier.
L’action du parquet de Bordeaux illustre ma détermination dans la lutte contre l’antisémitisme. »
Pourtant, le boycott, arme non-violente si l’en est, a toujours été présenté par nos médias comme un moyen de pression « démocratique » face à une injustice.
En criminalisant le boycott, la servile Michèle Alliot-Marie, nous supprime encore une liberté. Chaque jour qui passe confirme l’état de dictature dans lequel nous vivons.