Logiquement, nous allons toujours plus loin dans la dictature et la culpabilisation : Roseline Bosch (!), réalisatrice du navet propagandiste « La Rafle » (sur « la rafle du Vel d’Hiv » à l’encontre des Juifs en 1942), a comparé les spectateurs qui seraient insensibles à son film à Hitler.
“Je me méfie de toute personne qui ne pleure pas en voyant le film explique-t-elle au magazine Les Années Laser. Il lui manque un gène : celui de la compassion”.
« On pleure pendant La Rafle parce que… on ne peut que pleurer. Sauf si on est un « enfant gâté » de l’époque, sauf si on se délecte du cynisme au cinéma, sauf si on considère que les émotions humaines sont une abomination ou une faiblesse. C’est du reste ce que pensait Hitler : que les émotions sont de la sensiblerie. Il est intéressant de voir que ces pisse-froid rejoignent Hitler en esprit, non ? En tout cas, s’il y a une guerre, je n’aimerais pas être dans la même tranchée que ceux qui trouvent qu’il y a « trop » d’émotion dans La Rafle ». »
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Merci à Eris