Le Saint Suaire de Turin est exposé depuis le 10 avril, jusqu’au 23 mai.
Dans un article de son numéro du 01/04/2010, le Nouvel Observateur reconnait l’imposture des datations au carbone 14 qui avaient décrédibilisées (avec la complicité étonnante d’autorités vaticanes) l’authenticité de la relique, en 1988 :
« Ainsi, ce “camp”-là triompha-t-il quand, le 13 octobre 1988, furent annoncés les résultats de la datation au carbone 14 réalisée sur un échantillon de tissu prélevé sur le Suaire réalisée par le professeur Tite, du British Museum. Pour l’équipe de ce chercheur britannique, aucun doute n’était permis : le Suaire avait été fabriqué au Moyen Âge, entre 1260 et 1390. L’affaire semblait réglée. Elle ne l’était pas. D’autres chercheurs ont depuis réduit à néant cette théorie. Ils ont d’abord fait remarquer que l’échantillon prélevé l’avait été, sans précaution aucune, dans une zone du Suaire restaurée en 1534 par des sœurs clarisses, et découvert que ces dernières avaient retissé cette partie avec de la laine bistre pour qu’on ne distingue pas ces nouveaux fils du lin. Il s’agissait ainsi d’effacer les dommages causés au Suaire lors de l’incendie, en décembre 1532, de la Sainte Chapelle de Chambéry où la relique reposait depuis trente ans avant qu’elle prenne en 1578 le chemin de sa destination actuelle, la cathédrale de Turin. »