… et provoquent de vives inquiétudes dans les pays les moins riches où l’alimentation représente 60 à 80 % du budget des ménages.
Sont responsables de ceci les spéculateurs (comme en 2008, dans une certaine mesure), les aléas climatiques, la part des biocarburants, l’urbanisation folle et sans limite (en terme de surface agricole française, c’est l’équivalent d’un département qui disparaît chaque année). Il ne faut pas non plus oublier les politiques publiques irresponsables : la dictature européenne oblige ainsi les agriculteurs français à mettre en jachère une bonne partie des terres agricoles.
Blé, sucre et huiles… Les prix des matières premières alimentaires commencent l’année au sommet. Le blé a plus que doublé depuis la fin juin: il flirte avec les 250 euros la tonne et se rapproche de son plus haut historique de 300 euros, atteint en 2008. Le sucre est monté en milieu de semaine jusqu’à 33,35 cents la livre à New York, non loin des 34,77 cents, le record atteint en janvier 1981. (Source et suite)