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Euro : l’Elysée avoue à demi-mots que la monnaie unique ne correspond pas au niveau économique de la France
Mardi, à Strasbourg, soit peu avant le sommet de Bruxelles, le président français, François Hollande, s’en est pris à l’euro fort. À 1,35 dollar, Paris juge l’euro «trop fort» : «La parité de l’euro ne correspond pas à la valeur réelle de son économie» s’est en effet expliqué François Hollande. Une attaque surprise qui a suscité une réaction sèche du gouvernement allemand sur le niveau de l’euro : «La politique de change n’est pas un instrument adapté pour améliorer la compétitivité», a affirmé Steffen Seibert, porte-parole de la chancelière Angela Merkel. «Le gouvernement allemand est convaincu qu’en comparaison historique, l’euro n’est pas surévalué à l’heure actuelle», a-t-il poursuivi.
Le président français soulève un vrai problème, en effet, mais il reste incapable d’en saisir les véritables implications, ni par conséquent de rechercher une vraie solution. Car l’euro est devenu un dogme idéologique, protégé par une vulgate intangible. Sauf que la monnaie n’est pas une fin, elle est un moyen : et un moyen doit s’adapter précisément à la fin qu’il poursuit.
Or, précisément, le dogme de l’euro interdit aux États d’adapter leur monnaie à leur niveau économique. En contraignant les nations a abdiquer leurs prérogatives régaliennes, dont frapper monnaie, l’Union Européenne a confisqué leur souveraineté, également monétaire, leur niant ainsi toute maîtrise de leur politique économique. C’est ainsi que l’euro, taillé à la mesure des allemands, est une monnaie trop forte pour l’économie française qui, asphyxiée, et sans recours possible à la dévaluation, voit ses exportations plombées. Ce qui provoque enfin une réaction de l’Élysée…
Le problème en cause, c’est évidemment le mondialisme qui, sous prétexte de la mondialisation, veut promouvoir un monde sans frontières, uniforme, dans lequel les nations seraient une structure historique dépassée. Mais la réalité se rappelle au souvenir des idéologues : car on peut bien nier les caractéristiques respectives des peuples, niveler leurs différences, et vouloir les couler dans le même moule, il est un moment où, l’homme vivant aussi de pain, les exigences propres des différentes économies se font plus revendicatrices et leur différences doivent êtres prises en compte…
A peine nommée, Lagarde est prise dans la tourmente judiciaire
La très mondialiste Christine Lagarde, ancien ministre de l’Economie et nouvelle directrice du Fonds monétaire international, va être l’objet d’une enquête, sur décision de la Cour de Justice de la République. Et ce pour «complicité de détournement de biens publics et complicité de faux» dans le règlement de l’affaire Tapie.
Cet homme de gauche avait palpé quelques 400 millions d’euros (!) du Crédit Lyonnais et de l’Etat, suite à un jugement du Tribunal arbitral (instance privée) devant lequel Lagarde avait envoyé l’affairiste pour résoudre un conflit avec cette banque. Une décision polémique qui la rattrape maintenant mais qui ne devrait pas l’empêcher de nuire à la tête de l’instance bancaire mondialiste, l’enquête devant prendre plusieurs années.
La France qui gagne avec Sarközy : nouveau déficit commercial record pour 2010
Année après année, la balance commerciale de la France plonge dans le rouge. Sans atteindre le niveau catastrophique de 2008, la balance commerciale atteint pour 2010 l’un des pires résultats de l’histoire avec plus de 334 milliards de francs [51 milliards d’euros].
La France n’a plus connu de balance commerciale positive depuis… 2002, c’est-à-dire depuis l’arrivée au pouvoir de l’UMP de Sarközy.
Source Club Acacia
La crise immobilière US n’est pas finie
Elle avait éclaté du fait de nombreux prêts immobiliers accordés imprudemment et qui n’avaient pu être remboursés (entraînant de nombreuses saisies). A cause de la financiarisation et des spéculations en chaîne, elle avait entraîné la crise mondiale de 2008.
Or le graphique ci-dessus est des plus parlant et des plus inquiétant.
La courbe verte représente le pourcentage de saisies (foreclosures) sur les prêts.
9% des prêts hypothécaires sont en souffrance de remboursement, auxquels il faut ajouter 4% de prêts avec procédures de saisie.
Source, via le forum nationaliste