Finalement, Alain Soral a été libéré, mais avec mis en examen et sous contrôle judiciaire. Il n’en a donc pas du tout fini avec cette histoire. On notera que le parquet, qui prend ses instructions directement auprès du ministère -autrement dit auprès de Dupont-Moretti, avait requis la détention provisoire, c’est-à-dire la prison.
La décision revenant cependant au juge d’instruction, il a été décidé de le libérer. Il est également intéressant de savoir ce qui est reproché au polémiste : « provocation publique non suivie d’effet, en appelant directement à commettre l’un des crimes et délits portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation, injure publique à raison de l’origine ou de l’appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, provocation publique à la haine ou à la violence… », tout cela aurait eu lieu pendant la période de confinement…
D’après Le Parisien, « une phrase est particulièrement jugée inquiétante par les enquêteurs : il s’agit d’une vidéo mise en ligne appelant les citoyens « à s’armer » en vue d’une révolution. » On ne voit pas bien quel est le problème avec cette phrase : on peut s’armer intellectuellement, psychologiquement et même physiquement puisque la détention d’armes est légale pour certaines catégories. Dans la mesure où le contexte n’est pas donné, on ne voit en quoi cette procédure se justifie ! Sans aucun doute, Alain Soral est victime d’une police politique !