L’Ecole nationale de l’aviation civile (ENAC) forme depuis 60 ans les pilotes de ligne, contrôleurs aériens et ingénieurs aéronautiques. La sélection y est très sévère.
A la demande de l’Etat sarkozyste, la direction de l’école doit obtenir 30% d’élèves issus des « quartiers difficiles », c’est-à-dire de non-européens.
« Nous enverrons gratuitement professeurs et élèves de l’ENAC pour proposer un tutorat sur un à deux ans à une quinzaine d’élèves par établissement, avec une aide en mathématiques et physique », a expliqué M. Houalla, le directeur de l’ENAC.
L’école présélectionnera sur dossier une centaine de candidats de niveau terminale, leur fera passer des tests psychotechniques et médicaux, pour offrir ensuite « un an de mise à niveau » aux lauréats avant de les intégrer à la scolarité normale de l’ENAC.
M. Houalla a estimé que l’ENAC était en position de satisfaire à la demande gouvernementale d’accueillir 30% de boursiers d’ici 3 ans.