Deux journalistes du Figaro spécialisés dans le cinéma publient une critique au vitriole du dernier opus « La vérité si je mens » :
Le distributeur de La vérité si je mens 3 n’a pas convié Le Figaro à voir son film avant sa sortie en salle – selon l’usage. Dommage, on est sans doute passé à côté d’un chef-d’œuvre pour lequel aucune critique négative n’était autorisée. C’est donc avec un jour de retard que paraît notre compte rendu. Nos lecteurs voudront bien nous excuser de ce léger contretemps, exemple amusant de la guéguerre qui oppose parfois la critique à certains professionnels du cinéma, soucieux d’orchestrer une promotion sans faille. Quelques médias, TV, radios et magazines triés sur le volet, s’en sont chargés avec zèle en invitant maintes fois l’équipe du film à dire tout le bien qu’elle pensait de cette formidable aventure. Ce genre de procédé est si caricatural qu’il ne trompe personne. Évidemment, une telle sortie en fanfare (927 écrans!) et sous contrôle donne le vertige et sous-tend des enjeux commerciaux qui n’ont plus grand-chose à voir avec le 7e art.
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