Une trentaine de Palestiniens ont été tués ce samedi par les raids de Tsahal, et plus de 130 depuis le début du conflit, parmi lesquels des femmes lourdement handicapées, des enfants ou de simples habitants qui étaient chez eux, et auxquels il faut rajouter plus de 600 blessés. Lire ici, ou ici.
Tous n’étaient que des Palestiniens qui vivaient sur le sol de Palestine. Côté israélien, on ne dénombre que trois blessés, c’est dire si ce déclenchement de violence et de haine ne peut pas être qualifié de représailles, mais est bien une attaque en règle d’un pays contre son voisin.
Les réactions de la « communauté internationale » sont quasi-inexistantes, Israël semble avoir un blanc seing et en profite un maximum, ce que sait Netanyahou qui a d’ores et déjà annoncé qu’il n’accepterait « aucune ingérence de la communauté internationale. »
En France, Hollande a « déploré » (sic) les victimes de Gaza, tout en précisant qu’ « il appartient au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger sa population face aux menaces.». Voilà la réaction officielle de l’habitué des dîners du CRIF. Quant au ministre des affaires étrangères, dont tout le monde sait qu’il s’agit de celui qui a « une tronche pas très catholique » (dixit feu Georges Frêche), il n’a fait aucune déclaration officielle. Il faudrait se poser la question : quel autre pays au monde pourrait tuer autant de civils chez son voisin sans qu’aucun pays ne réagisse réellement ? Et pourquoi cette faveur pour Israël ?