Un responsable russe a réclamé aujourd’hui la mise en place d’un fichier ADN et d’empreintes digitales des immigrés, accusés d’être responsables d’une grande part de la criminalité. Une idée qui témoigne de la sensibilité des autorités au sentiment nationaliste croissant en Russie. Alexandre Bastrykine, le chef du Comité d’enquête de Russie – principal organe chargé des investigations criminelles – a affirmé que la criminalité des immigrés en Russie était en « hausse constante » ce qui, selon lui, nourrit le racisme dans le pays.