Hier, en pleine séance boursière de débâcle sur le secteur bancaire, on a assisté à une glissade panique du cours de la Société Générale, puis à un rebond de court instant. Cela n’a bien évidemment pas empêché le cours de plonger fortem
ent en clôture. Peu de temps après, le journal Le Point révélait que, pour la première fois depuis février, la Banque centrale européenne (BCE) avait accordé un prêt en dollars, d’un montant important et destiné à une seule banque. L’information fut publiée à l’origine sur le site internet de la BCE. Pas besoin de chercher très loin pour comprendre que la Société Générale glisse vers la faillite et que ce prêt lui fut destiné. Un indice supplémentaire de la fébrilité des banques européennes. Dans l’article précédent, nous disions que les politiques n’avaient plus de pouvoir sur les événements.