Il semblerait que « Pizza Hut » se serve de cette mixture dans ses pizzas. L’industrie agro-alimentaire ne sait plus quoi inventer pour baisser le coût de production au mépris de notre santé (et du goût).
Lu sur Ouest-France : «Vous préférez quoi, dans votre Quatre-saisons ? De la mozzarella ou du Lygomme ACH Optimum ? La première, c’est du fromage. Le second, non.
Dans le Lygomme-etc., baptisé « système fonctionnel » par son créateur, Cargill, pas une trace de produit laitier. Pas une. Le géant américain aux 160 000 salariés dans cinquante-huit pays, spécialiste des céréales, des huiles et des ingrédients alimentaires, y met trois sortes d’amidons, de l’épaississant, un gélifiant…
Pas très ragoûtant ? Peut-être, mais c’est encore moins cher ¯ jusqu’à 60 % ¯ que le « fromage analogue » qui inonde déjà les pizzas industrielles avec ses petits 15% de protéines de lait. Et quasiment donné, si l’on compare avec une bonne vieille mozzarella : jusqu’à 200 % d’économie.
« Fromage » sans lait, le petit dernier de Cargill, échappe « à la volatilité » des prix des protéines de lait. Tout en gardant l’apparence, le goût et la texture de l’analogue. Ce qui n’est pas forcément un atout.
Et puis, le Lygomme-etc. est bon pour la santé : moins de calories, de matières grasses… Il a tout pour allécher les végétaliens puisqu’il n’a pas d’ingrédients d’origine animale. Peut être exempt d’allergènes, labellisé, au choix, halal ou kasher. Bref, il est plus fort que le roquefort.
« Le produit rappelle les fromages traditionnels à pâte dure tels que le gouda, le cheddar ou le gruyère », ose Cargill dans sa présentation. Mais le client ? « Il y trouve le même plaisir et la même satisfaction. » Que demander de plus ? Une bonne vieille mozzarella. »