« 1942. Joseph a onze ans. Et ce matin de juin, il doit aller à l’école, une étoile jaune cousue sur sa poitrine. Il reçoit les encouragements d’un voisin brocanteur. Les railleries d’une boulangère. Entre bienveillance et mépris, Jo et ses copains juifs (comme lui), leurs familles, apprennent la vie dans un Paris occupé, sur la butte Montmartre, ou ils ont trouvé refuge. Du moins le croient-ils, jusqu’à ce matin du 16 juillet 1942, ou leur fragile bonheur bascule. Du Vel D’Hiv, ou 7000 juifs raflés sont entassés, au camp de Beaune-la-Rolande, de Vichy à la terrasse du Berghof, « la Rafle » suit les destins réels des victimes et des bourreaux. De ceux qui ont orchestré. De ceux qui ont eu confiance. De ceux qui ont fui. De ceux qui se sont opposés. Toutes les personnes du film ont existé. Tous les événements, même les plus extrêmes, ont eu lieu cet été 1942 ».
« La Rafle », de Rose Bosch, avec Gad Elmaleh, Jean Réno , Mélanie Laurent. Sur nos écrans le 10 mars prochain.
Le shoah-business se porte toujours bien.