Un papier du Guardian sur les Etats-Unis décrit une situation qui risque d’être prochainement celle de toute l’Union européenne.
L’auteur y raconte comment la stratégie marketing de Procter & Gamble (Ariel, Gillette, Bonux, Pampers…) fait une croix sur les classes moyennes. Le groupe se concentrera sur le haut de gamme et le bas de gamme.
Le constat est que la richesse moyenne des américains du quintile central a baissé de 26% dans les deux dernières années. Le revenu médian d’une famille américaine est, en valeur réelle, inférieur en 2011 à celui de 1998.
il y a des ouvriers dans l’automobile à Detroit qui sont embauchés à un salaire divisé par deux par rapport aux ouvriers exerçant la même fonction. L’exemple est observé par toute l’industrie américaine (cf. le New York Times).
Ce mouvement s’inscrit dans une tendance où une partie de la population américaine voit son espérance de vie décroitre. Le Census bureau a révélé qu’un américain sur six est sous le seuil de pauvreté, maximum jamais atteint.
En sens inverse, les 400 familles les plus riches ont une richesse nette égale à celle des 50% d’américains du bas de l’échelle.