Où l’on apprend selon le Telegraph que la presse iranienne réagit violemment à l’ingérence de Carla Sarközy et Isabelle Adjani contre la sentence capitale prononcée à l’encontre Sakineh Mohammadi Ashtiani, une femme accusée d’adultère et du meurtre de son mari.
La semaine dernière, Carla Sarközy a ainsi envoyé une lettre à la détenue en attente d’éxécution : « En France, les enfants apprennent à l’école que la clémence est la principale vertu des gouvernants. Du fond de votre cellule, sachez que mon mari plaidera votre cause sans relâche et que la France ne vous abandonnera pas. »
Le journal Kayhan, proche du pouvoir iranien, qualifie Carla Sarközy et Isabelle Adjani, également impliquée dans la mobilisation des « peoples », de prostituées dans un éditorial, tandis que la télévision publique iranienne commente la vertu de Mme Sarközy, l’accusant d’immoralité.
Carla Bruni-Sarközy, pour qui la monogamie est ennuyeuse, dévoilait il y a peu sa conception de la fidélité : « Je ne suis pas vraiment une femme fatale. Je n’ai jamais commis d’adultère, puisque je n’ai jamais été mariée. »
Il est à noter que si pour le journal Telegraph, ainsi que pour l’ensemble des journaux français qui ont repris son article, la condamnée à mort devra subir la lapidation, il n’en est rien pour le gouvernement iranien qui a démenti et parlé à la place de pendaison.
Sakineh Mohammadi Ashtiani a épuisé tous ses recours juridiques, tandis que la court suprême de Téhéran a rejeté une réouverture de son procès.