Le Tsar Nicolas II a-t-il été victime d’un meurtre rituel ?

Depuis la découverte en 1993 des restes de la dépouille de 5 des membres de la famille royale russe, des enquêtes sont menées pour connaître les dernières circonstances de l’assassinat. La justice russe vient d’émettre une nouvelle hypothèse : Le tsar aurait été victime d’un meurtre rituel. Ce n’est qu’une hypothèse qu’une commission veut confirmer ou infirmer, mais c’en est déjà trop pour une certaine communauté qui hurle à l’antisémitisme. En effet, nous explique le figaro, il évoque dans l’inconscient russe « le mythe selon lequel des juifs tuent des enfants chrétiens à des fins rituelles, afin de boire leur sang. » Suit une longue litanie dans ce quotidien, dans laquelle on oublierait que la victime fut la famille impériale russe pour croire que ce furent les Juifs… D’ailleurs le point qui s’est emparé de l’affaire va encore plus loin, parle de « fable » (sans avoir enquêté), se dit choqué et parle d’« ignorance médiévale » (sic). Rappelons qu’il s’agit d’une enquête menée par la justice russe pour connaître la vérité au sujet de l’assassinat du Tsar Nicolas II, de sa femme et de leurs 5 enfants et que la commission d’enquête ne veut a priori exclure aucune hypothèse, même les plus gênantes… Et ça suffit pour se faire traiter d’ignorant ! Inversion accusatoire typique !

Paris : Horreur antisémite dans le 16e

Il y a 4 jours, tout Paris était en émoi. Pensez donc : Sur de nombreuses voitures stationnées, avait été marqué en gros le terme « JUIF » à la peinture. L’indignation, largement relayée par les media, était à son comble avant un silence radio total. Pour quelle raison ? C’est Yves Daoudal, sur son blog, qui vend la mèche : Le coupable, arrêté en flagrant délit, est juif.

En fait, un article de Metro News nous en dit un peu plus. Il s’agit d’un homme de 76 ans, connu de la police et qui, « en plus, revendique son geste » selon un témoin. Il faut savoir que l’été dernier, il se serait en effet rendu à deux reprises au commissariat du 16e arrondissement pour dénoncer des propos antisémites. En effet, les actes se multipliaient : En juillet cet homme accompagné de sa femme avait été voir la police pour signaler la présence de croix gammées sur leur boîte aux lettres, sur leur palier et sur la porte de leur logement. En août, ils auraient porté plainte pour dénoncer les mêmes faits.

Six mois plus tard, en décembre, de nouvelles inscriptions sont retrouvées dans le HLM. « Sale juif », croix gammée et autres tags sont constatés sur les murs du bâtiment. Idem en janvier. « Ça commençait à faire beaucoup, précise une source proche du dossier. Plusieurs personnes ont été interrogées et des tests d’écriture ont été réalisés… C’est là que les policiers ont estimé qu’il y avait quelque chose de vraiment bizarre dans cette histoire. »

En effet, en comparant les écritures, les enquêteurs ont trouvé que celle du plaignant était étrangement similaire à celle retrouvée sur les murs et la boîte aux lettres de l’immeuble notamment. « Autre coïncidence, le couple B. a indiqué qu’il était parti un moment de son logement pour se protéger. Pendant cette période, il n’y a eu aucune inscription, relève la source proche du dossier. Les policiers étaient convaincus que c’était lui, mais il leur manquait une preuve. Avec ce flagrant délit, ils ne pouvaient être mieux servis. »

En réalité, tout cela aurait été fait car le couple souhaite changer de domicile, ce que ces actes antisémites auraient pu faciliter (le couple vit dans un logement social)… Il paraît que les riverains sont sous le choc et, aux dernières nouvelles, l’homme serait présenté à un psychologue.