La France compte maintenir l’interdiction de toute célébration publique de culte jusqu’au 2 juin, c’est-à-dire le lendemain de la Pentecôte. Ceci est d’autant plus scandaleux que c’est durant cette fête qu’ont lieu beaucoup de premières communions, de mariages ou de confirmations. Elles ne pourront pas avoir lieu, ou en tout cas devant un très public très réduit, retirant à la cérémonie toute sa solennité.
Cette interdiction prouve le laïcisme particulièrement anti-catholique des dirigeants actuels de la France car rien ne justifie une telle mesure : la France, fille aînée de l’Eglise, a construit au fil des siècles des cathédrales, églises, chapelles suffisamment vastes. Le nombre de fidèles s’étant considérablement réduit, les messes ou toute autre cérémonie religieuse peuvent se tenir sans problème et en respectant les gestes-barrières, bien mieux que dans les transports en commun par exemple. Si la mesure gouvernementale n’était que sanitaire, il aurait suffit d’édicter un ratio : par exemple, 1 fidèle maximum pour 4 places. Ainsi, une église avec 200 places pourrait célébrer une messe avec 50 fidèles. Mais c’est ce que le gouvernement n’a pas fait, interdisant totalement le culte, sans justification sanitaire. En réalité par pure haine du catholicisme. D’ailleurs dans un article, le juriste Gregor Puppinck le constate et rappelle qu’en Allemagne, la cour constitutionnelle a demandé la réouverture des lieux de culte car leur fermeture ne se justifiait pas et en Espagne, les lieux de culte n’ont jamais été interdits ! Il en est à peu près pareil dans tous les pays d’Europe, la république française laïcarde se distinguant, une nouvelle fois, par son anti-catholicisme.