La loi lituanienne de protection des mineurs, qui entre en vigueur aujourd’hui, condamne toute évocation d’alternatives au mariage devant des jeunes. Ce texte interdit donc de fait aux homosexuels et autres transsexuels de s’adresser à la jeunesse.
Même si l’homosexualité n’est plus explicitement évoquée comme dans le projet de loi initial, et même si la présidente lituanienne Dalia Grybauskaita estime que la loi «correspond aux normes européennes», les associations de gays et lesbiennes pleurnichent et évoquent : un jour funèbre pour l’avancée des droits des gays et des lesbiennes en Europe.
Amnesty International parle de «loi homophobe».
En effet, les sodomites en tremblent déjà: si par exemple une Gay pride est organisée à Vilnius, la capitale de cet Etat balte, comme prévu les 7 et 8 mai prochains, la moindre pancarte visibile par la jeunesse pourrait donc être arrachée des mains des manifestants, qui risquent de plus des condamnations à des peines financières.
La pression du Parlement européen sur la Lituanie n’a donc pas permis de faire passer complètement le texte à la trappe, mais juste d’en édulcorer le contenu. Le premier projet de loi interdisait explicitement l’évocation de l’homosexualité en des termes positifs auprès d’un public mineur .