Résumé du reportage ce soir sur la chaine de télévision crypto-communiste Arte :
Portrait d’une jeunesse catholique intégriste et nationaliste, qui, comme toutes les autres, doit grandir et faire ses choix.
Fleur, Thibaud, Joseph et Frédéric sont des fidèles de l’église Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris, où des messes sont célébrées à la mémoire du général Franco, « bon serviteur de sa patrie et de la chrétienté ». Ils ont 20 ans, militent dans des partis d’extrême-droite aux cris de « Bleu blanc rouge, la France aux Français ! » et se considèrent « en état de guerre » contre un monde qui met à mal la famille, base sur laquelle est fondée la société chrétienne. Défilés aux flambeaux, manifestations contre l’avortement ou la gay pride (« Les homosexuels, c’est une malformation de la nature »), mais aussi prières et retraites rythment leur jeunesse. C’est dans ce cadre qu’ils font leur apprentissage spirituel, politique et… amoureux. Entrer au séminaire (« Quand le bon dieu appelle, on le fait pas attendre ») ou bien se marier dans les règles (« C’est une femme vertueuse qu’on doit rechercher ») ?
Rupture de fiançailles
Les réalisatrices ont fréquenté plusieurs mois durant les jeunes de cette communauté, afin de se faire admettre dans un monde particulièrement fermé. Dans une succession de petites scènes très éclairantes (dialogue entre mère et fils, discussions entre amis…), Nos fiançailles s’attache plus particulièrement à suivre l’histoire de Fleur et Thibaud, entre certitudes idéologiques et doutes personnels, jusqu’à leur rupture de fiançailles.