C’est un chantage auquel se livre le gouvernement anglais vis-à-vis des pays pauvres :
«Le gouvernement s’engage à combattre la violence et les discriminations faites aux lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels, quelles que soient les circonstances, à l’échelle nationale comme internationale. Nous prendrons les mesures que nous jugerons nécessaires», a déclaré à la presse un porte-parole du secrétaire d’Etat au Développement international.
«Nous revoyons désormais l’allocation des fonds tous les trois mois plutôt qu’une fois par an, ce qui nous permet de mesurer plus régulièrement les performances d’un pays, par exemple dans le domaine des droits de l’Homme, et de prendre des sanctions lorsque les résultats ne sont pas satisfaisants.» «Nous offrons une aide financière aux gouvernements seulement lorsqu’ils partagent nos efforts pour réduire la pauvreté et respecter les droits de l’Homme».
Précisons qu’ils ne s’agit pas, pour l’heure, des questions d’union civile ou d’adoption, mais de pays dans lesquels ce type d’actes contre nature est pénalement répréhensible. Le Malawi, notamment, a déjà été privé de 19 millions de livres pour ces raisons. L’Ouganda et le Ghana sont également visés.