Ces élus de Paris qui bénéficient de logements sociaux !

On connaît tous les mésaventures de Frigide Barjot qui a bénéficié des années durant d’un logement social à prix défiant toute concurrence pour elle et son mari dans les plus beaux quartiers de Paris. Quand elle était l’égérie de La Manif Pour Tous, la justice l’avait condamnée à être expulsée, mais, celle-ci étant rentrée dans le rang, il semble que la décision de justice n’ait pas été exécutée et qu’elle continue donc à résider dans son duplex de 173 m², avec terrasse et vue sur la tour Eiffel. Rien de nouveau dans la ripoublique, cette dernière sait récompenser ses agents.

Et Frigide Barjot n’est pas un cas isolé. Les élus parisiens (PS, EELV, Front de Gauche ou UMP) -qui ne cessent de parler d’égalité- profitent eux aussi sans vergogne du logement social en dépit de leurs revenus confortables. Ainsi un article du Point nous apprend que « Antoinette Guhl, adjointe à mairie de Paris et conseillère générale EELV, occupe un appartement géré par la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP) dans le 20e arrondissement. Dans cette résidence, calme et arborée, située à deux pas de Ménilmontant, elle bénéficie de l’un des plus grands appartements, à en croire ses voisins. Mais l’élue a bonne conscience. »

Didier Guillot, conseiller municipal PS du 18e arrondissement vit, quant à lui, depuis 2000 dans un appartement de 113 m², géré par la RIVP, loué 1 900 euros. Dans le privé, il lui en coûterait au minimum 2 500 euros. Chose aggravante, il s’agit là de son deuxième logement social. Didier Guillot avait obtenu le premier en 1997 alors qu’il était salarié du conseil régional d’Ile-de-France.

Conseillère de Paris déléguée à la petite enfance et à l’innovation citoyenne, Anne-Christine Lang bénéficie d’un logement social dans le 13e arrondissement parisien. Obtenu en 1999, lorsqu’elle n’exerçait aucun mandat, cet appartement de 110 m² serait là encore loué à un prix inférieur à celui du marché.

Plus amusante est la réaction de Raphaëlle Primet (Front de gauche), qui occupe un appartement HLM « de base » dans le 20e arrondissement de Paris. Contactée par Le Point.fr, elle s’en défend : « Ma situation est très particulière. (…) Je dois bientôt passer devant une commission. Il se peut que je sois contrainte de payer un surloyer » se justifie-t-elle. Mais Raphaëlle Primet n’est pas prête à quitter cet appartement obtenu au bout de dix longues années d’attente. Pour elle, partir reviendrait à trahir ses électeurs nous apprend Le Point.

Les élus de gauche ne sont pas les seuls à être présents à la gamelle, ceux de l’UMP ne sont pas en reste. Avec des arguments tout aussi déroutants. Ainsi, Nathalie Fanfant, élue UMP du 20e arrondissement, bénéficie elle aussi d’un logement géré par la RIVP dans le 19e arrondissement. Jointe par Le Point.fr, elle indique être à la recherche d’un bien dans le privé. Mais pour l’heure, elle n’a pas dégoté la perle rare. La faute aux loyers prohibitifs. « Me priver de mon appartement reviendrait à interdire la politique à toutes les personnes gagnant moins de 10 000 euros par mois » réplique-t-elle. Avant de raccrocher, Nathalie Fanfant tient à rappeler « la précarité d’un élu pour qui une réélection n’est jamais assurée. » Elle nous arracherait presque une larme si on ne se rappelait pas que sa précarité politique s’élève à 4 186 euros bruts par mois.

Des préfets obligés par l’Europe de reloger les Roms qu’ils venaient d’expulser !

Après Lyon, début avril, Ris-Orangis, en banlieue parisienne : les préfets se trouvent assignés par les familles de ressortissants roumains qu’ils venaient de faire expulser. Car les préfets n’appliqueraient pas le droit européen, ni la circulaire Valls du 26 août 2012 qui impose, en cas de démantèlement de camp, de trouver des alternatives d’hébergements pour les populations concernées.

Quant à l’obligation faite aux communes d’aménager des terrains pour accueillir la communauté roumaine nomade, elle suscite d’importantes difficultés. Joël Wilmotte, maire UMP d’Hautmont dans le Nord, menace ainsi de présenter la démission de son conseil municipal si l’État lui impose l’accueil d’un camp de Roms qui serait aménagé dans sa ville, sur un terrain propriété du conseil général.

Le préfet de Lyon constatait lui-même, au lendemain de la décision qui le frappait: «Il n’est pas raisonnable de penser qu’à Lyon, on peut loger tout le monde.»

Il semble que, face aux difficultés que provoque l’immigration de masse, les maires et les préfets commencent à réagir, comprenant en particulier que la crise du logement qui affecte les Français n’est pas compatible avec les exigences de l’intégration de nouveaux arrivants. Mais ces maires et ces préfets, aujourd’hui commandés par la loi européenne qui prime la loi française, se sont-ils tous opposés à la construction d’une union européenne qui confisquait aux nations l’exercice de leur souveraineté, celui de leurs prérogatives régaliennes et de la maîtrise de leur territoire ? Se sont-ils opposés aux accords de Schengen qui permettent la libre circulation des personnes présentes sur le territoire de l’Union, libres de passer ainsi d’un pays à l’autre ?

« Dieu rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes » s’amusait Bossuet…

 

Ces riches politiciens qui profitent de HLM…

La République est généreuse avec ses serviteurs…
Tel Jean-Pierre Chevènement, actuellement sénateur et auparavant maire, conseiller régional, plusieurs fois député et ministre, qui bénéficie donc d’une retraite colossale.
Mais le socialiste s’accroche pourtant à un appartement fourni par la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP). Ce logement de 120 m2 rue Descartes (quartier latin) ne lui coûte que 1271 euros de loyer par mois !
La RIVP a bien entrepris des démarches auprès de Chevènement ou Fadela Amara par exemple, mais ceux-ci refusent de lâcher leur appartement et la RIVP n’a pas le pouvoir de leur donner congé…

Au cours de l’année 2008, la RIVP avait pu récupérer une vingtaine de logements occupés par des députés, sénateurs ou membres du gouvernement.
Ainsi, Jean-Paul Bolufer, le directeur de cabinet de Christine Boutin, qui occupait près de Port-Royal un logement de 190 m2 pour le prix d’un HLM et qui l’avait même sous-loué, avait du emménager ailleurs.

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Le patron des prisons françaises est un nabab

Jean-Amédée Lathoud, ancien procureur général de la circonscription de Versailles, est devenu en janvier dernier le nouveau directeur de l’administration pénitentiaire.

Le Canard enchaîné de cette semaine révèle qu’il a obtenu de conserver la prise en charge, par le ministère de la Justice, du logement de fonction de Versailles qu’il occupait jusque là au titre de son précédent poste.

Montant annuel du loyer offert par le ministère : 30 000 euros !

Pendant ce temps, les prisons françaises sont surpeuplées, incapables de recevoir ceux qui l’ont mérité et offrent parfois des conditions de vie indignes.

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