Le principe est simple : constatant que la concurrence ne fonctionne pas – plus de 96 % des Français restent fidèles à l’opérateur historique (EDF) -, le gouvernement a décidé de la créer artificiellement.
Si la loi NOME passe, à partir du 1er janvier 2011, EDF aura obligation de revendre à ses concurrents jusqu’à 25 % de sa production d’électricité.
Un véritable hold-up ! Les fournisseurs d’électricité vont se voir offrir un quart de la production, que les Français ont déjà payé avec leur facture, pour qu’ils puissent réaliser des profits, au seul bénéfice de leurs actionnaires.
C’est une première que d’obliger une entreprise, dans le monde de la « concurrence libre et non faussée », à céder une partie de ses atouts à des concurrents qui produisent peu ou pas du tout d’électricité.