Seulement une cinquantaine de fanatiques se sont rassemblés mardi à Paris pour la « Journée sans immigrés » (il s’agit d’inviter les immigrés à « ne pas participer à la vie de la cité » pour « marquer la nécessité [sic] de leur présence ») et une poignée d’autres se sont retrouvés à Marseille. Ils protestaient contre les « propos indignes » de « politiques visant à stigmatiser ou criminaliser les immigrés ». Rassemblés place de la Bourse (IIe arrondissement) à Paris, les manifestants ont déployé une banderole « Tous libres et égaux en droits, ou le 1er mars ce sera sans moi ». »Les partis républicains de droite comme de gauche se sont appropriés la thématique qui initialement était d’extrême droite: la stigmatisation de l’immigration est devenue une constante », a déploré un des fondateurs du collectif, Luc Ngwé. A noter que les immigrés eux-même ne se mobilisent pas pour ces pleurnicheries collectives.