Une très intéressante analyse publiée par Réinformation.tv sur la récente décision de la Cour suprême des Etats-Unis qui a imposé à tous les états américains la légalisation du « mariage » homosexuel. Le texte est long mais les tenants et les aboutissants de cette décision sont si graves qu’il convient de prendre le temps de le lire…
La communauté « gay » des Etats-Unis est folle de joie après la décision de 5 juges sur 9 de la Cour suprême d’imposer à tous les Etats de l’Union d’autoriser le « mariage » des couples de même sexe. C’est la pleine saison de la Gay Pride dans le monde entier. Le lobby LGBT exulte. Il a raison, écrit le juge John Roberts dans son opinion dissidente. « Si vous faites partie des nombreux Américains – quelle que soit leur orientation sexuelle – qui sont en faveur de l’extension du mariage de même sexe, n’hésitez pas à célébrer la décision de ce jour. Célébrez le fait que vous avez atteints un but désiré. Célébrez la possibilité d’exprimer d’une nouvelle façon l’engagement envers un partenaire. Célébrez la possibilité d’obtenir de nouveaux avantages. Mais ne célébrez pas la Constitution. Elle n’est pour rien dans cette affaire ». En revanche, l’objectif profond, ou à tout le moins l’effet de la décision, est évident : la décision Obergefell v. Hodges contredit toutes les convictions religieuses traditionnelles et ouvre la voie à la persécution religieuse.
Le juge Antonin Scalia a qualifié la décision de « putsch judiciaire ». Cinq juges ont confisqué le pouvoir, contredit la volonté du peuple, passé par pertes et profits des référendums défavorables au « mariage » des couples de même sexe, renversé la propre jurisprudence de leur Cour qui est simplement chargée d’interpréter la Constitution et non de créer le droit, pour imposer leur point de vue subjectif. Intolérable confiscation du pouvoir ; ce « gouvernement des juges » se constate partout dans les prétendus « Etats de droit » où des magistrats non élus deviennent « législateurs suprêmes » par leur propre volonté, et surtout celle de l’établissement qui pourrait les arrêter d’un mot mais trouve là un moyen puissant pour contourner la volonté du peuple et la démocratie.