Testament de Marie-Antoinette, reine de France assassinée par les républicains un 16 octobre

Le 16 octobre 1793, à 4h30 du matin, soit 8 heures avant son exécution, la Reine rédige sa dernière lettre, à l’adresse de la sœur de Louis XVI, Marie-Elisabeth.
Ce sera son émouvant testament.

« C’est à vous, ma sœur, que j’écris pour la dernière fois : je viens d’être condamnée non pas à une mort honteuse, elle ne l’est que pour les criminels, mais à aller rejoindre votre frère, comme lui, innocente, j’espère montrer la même fermeté que lui dans ces derniers moments.

Je suis calme comme on l’est quand la conscience ne reproche rien ; j’ai un profond regret d’abandonner mes pauvres enfants : vous savez que je n’existais que pour eux et vous, ma bonne et tendre sœur. Vous qui avez, par votre amitié, tout sacrifié pour être avec nous, dans quelle position je vous laisse! J’ai appris, par le plaidoyer même du procès, que ma fille était séparée de vous. Hélas! la pauvre enfant, je n’ose pas lui écrire, elle ne recevrait pas ma lettre ; je ne sais même pas si celle-ci vous parviendra : recevez pour eus deux ici ma bénédiction. J’espère qu’un jour, lorsqu’ils seront plus grands, ils pourront se réunir avec vous, et jouir en entier de vos tendres soins. Continuer la lecture de « Testament de Marie-Antoinette, reine de France assassinée par les républicains un 16 octobre »

C’était un 26 février 1781… Marie-Antoinette et la franc-maçonnerie

La reine Marie-Antoinette écrivit ce jour-là une lettre très significative à sa sœur Marie-Christine, dans laquelle apparaissait toute l’ignorance que la cour de France avait de la dangerosité de la Franc-maçonnerie :
« je crois que vous vous frappez trop de la Franc-maçonnerie… Ici, tout le monde en est ; on sait ainsi tout ce qui s’y passe ; où est donc le danger ?
Ces jours derniers, la princesse de Lamballe a été nommée grande maîtresse d’une loge ; elle m’a raconté toutes les jolies choses qu’on lui a dites. »

Une naïveté et une méconnaissance de la structure et du fonctionnement réels de la secte, que paieront cher la monarchie et l’aristocratie.

La princesse de Lamballe, amie de la reine, sera atrocement mise à mort par la maçonnerie 11 ans plus tard (voir ici).

C’était un 13 août…

1792 : internement de Louis XVI et de la famille royale à la « tour du Temple ».
Cette ancienne forteresse parisienne, située dans le 3e arrondissement de Paris, sera détruite en 1808.
Selon la majorité des historiens, le fils du Roi et héritier de la couronne y décède, dans des conditions infâmes en 1795, âgé de 10 ans.

L’abbé Augustin Barruel (peut-être le principal historien de la Révolution française, et en tout cas le premier) voit en cet épisode l’apogée du « complot maçonnique », qui est pour lui derrière les événements révolutionnaires.

L’ouvrage fameux de l’abbé, qui connut un grand succès, s’intitule « Mémoires pour servir à l’histoire du jacobinisme ». L’auteur y développe son explication « complotiste », accusant en particulier la secte des Illuminés de Bavière.

On pourra se procurer ici ce pavé nécessaire à toute bibliothèque contre-révolutionnaire solide.