Allemagne. Attaqué 4 fois en 8 jours, le pays plonge dans la terreur

L’Allemagne a connu une quatrième attaque, hier soir en Bavière, où un kamikaze s’est fait exploser près d’un festival de musique. Après les viols très massifs de la Saint Sylvestre dans lesquels plus de 2.000 migrants sont impliqués, le pays connaît donc les joies du multiculturalisme. Car si les motivations des terroristes sont divergentes, il y a un point commun entre toutes ces attaques : Comme en France, elles sont le fait d’immigrés ou de fils d’immigrés.

1- Lundi 18 juillet, à Würzburg. À 21h15, un jeune réfugié afghan âgé de 17 ans attaque les passagers d’un train régional avec un couteau et une hache en criant « Allah Akbar ». Quatre personnes sont grièvement blessées. L’assaillant prend ensuite la fuite avant d’être abattu par la police. Le jeune homme était arrivé en Allemagne depuis plus d’un an et vivait depuis deux semaines en Bavière dans une famille d’accueil.
Motivation: son acte a été rapidement revendiqué par l’organisation État Islamique (EI) à laquelle il avait prêté allégeance dans une vidéo de revendication de 2 minutes 20. Dans sa chambre, les enquêteurs ont également retrouvé le drapeau de l’EI.

2- Vendredi 22 juillet, à Munich. Un jeune germano-iranien (sic) de 18 ans, David Ali Sonboly, ouvre le feu dans un centre commercial, faisant neuf morts et 35 blessés, dont 11 graves, avant de se suicider. Ses parents étaient arrivés en Allemagne en tant que demandeurs d’asile peu avant sa naissance et lui-même était né à Munich. Mais, pas plus qu’un ânon né dans une écurie de chevaux de course ne deviendra cheval de course, Sonboly ne se sentait pas comme un véritable Allemand, et il semblait en avoir un ressentiment vis à vis de son pays natal, comme l’atteste les propos qu’il a tenus juste avant de commettre son acte : « Sale métèque » lui lance un Allemand et une voix qui semble celle de l’assaillant lui répond: « Je suis Allemand, je suis né ici. » Le problème est que le dire ne suffit pas à le croire et encore moins à l’être.
Motivation : la police a assez rapidement privilégié la piste du « forcené » sans lien avec le djihadisme. Afin de brouiller les pistes, il avait dans un premier temps été présenté comme néo-nazi, et aujourd’hui encore on le compare souvent au Franc-Maçon Anders Breivik car des coupures de journaux concernant ce dernier ont été retrouvées chez lui, et parce que les deux terroristes ont commis leurs faits à la même date (22 juillet). Ça fait peu pour faire un lien entre les deux hommes, surtout de la part de gens, qui, dès qu’une explication des faits ne leur sied pas, accusent les auteurs de complotistes.

3- Dimanche 24 juillet, 16h30, à Reutlingen. Un homme armé d’une machette agresse plusieurs passants en pleine rue. Une femme est tuée et deux autres personnes blessées. L’assaillant serait un demandeur d’asile syrien de 21 ans qui aurait eu une « dispute » avec la victime avant de la tuer « avec une machette ».
Motivation : le « crime passionnel » serait la piste privilégiée par les enquêteurs. Outre la façon très violente de gérer un différend, on se demande pourquoi il a agressé d’autres personnes.

4- Dimanche 24 juillet, 22h12, à Ansbach. Deuxième attaque dans la même journée. Un réfugié syrien de 27 ans se fait exploser près d’un festival de musique où se trouvaient 2.500 personnes. L’explosion ne fait pas de victime, mis à part l’assaillant qui décède, mais 12 personnes sont blessées dont trois grièvement. L’homme avait voulu pénétrer sur le lieu du festival mais s’était fait refouler à l’entrée. Sa demande d’asile, il y a un an, avait été refusée mais il avait pu rester en Allemagne au vu de la situation en Syrie.
Motivation : « Il s’agit malheureusement d’un nouvel attentat », a déclaré le ministre de l’Intérieur, Joachim Herrmann, qui n’a « pas exclu » une piste islamiste. Il a également précisé que l’homme, qui avait déjà fait deux séjours en hôpital psychiatrique, avait tenté par deux fois dans le passé de se suicider.

Source, avec des compléments vidéo

Angela Merkel souhaite encourager l’immigration en Allemagne

La chancelière allemande reprend à son compte l’immigration positive de Nicolas Sarközy : son gouvernement veut faire voter le parlement fédéral sur un texte de loi permettant aux entreprises allemandes de recourir plus facilement à la main d’œuvre étrangère.

À l’heure actuelle, un étranger ne peut travailler en Allemagne que s’il peut justifier d’un salaire de plus de 66 000 euros par an, ou si l’entreprise qui veut le recruter fournit la preuve qu’aucun ressortissant allemand ou, à défaut, européen ne peut occuper ce poste.

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