La reine Marie-Antoinette écrivit ce jour-là une lettre très significative à sa sœur Marie-Christine, dans laquelle apparaissait toute l’ignorance que la cour de France avait de la dangerosité de la Franc-maçonnerie :
« je crois que vous vous frappez trop de la Franc-maçonnerie… Ici, tout le monde en est ; on sait ainsi tout ce qui s’y passe ; où est donc le danger ?
Ces jours derniers, la princesse de Lamballe a été nommée grande maîtresse d’une loge ; elle m’a raconté toutes les jolies choses qu’on lui a dites. »
Une naïveté et une méconnaissance de la structure et du fonctionnement réels de la secte, que paieront cher la monarchie et l’aristocratie.
La princesse de Lamballe, amie de la reine, sera atrocement mise à mort par la maçonnerie 11 ans plus tard (voir ici).