L’historien et essayiste Dominique Venner s’est donné la mort ce mardi 21 mai, devant l’autel de Notre-Dame de Paris, alors que la cathédrale était bondée. A la suite de quoi, le sinistre Valls s’est même déplacé.
Dominique Venner s’est tiré une balle dans la tête avec une de ces armes à feu qu’il affectionnait particulièrement et dont il était fin connaisseur.
Il a relié son geste au passage de la loi Taubira et au problème du « grand remplacement » contre lequel il a espéré fournir un élément déclencheur, comme dit dans le dernier billet publié sur son blog :
«Il faudra certainement des geste nouveaux, spectaculaires et symboliques pour ébranler les somnolences»
D’abord militant nationaliste à Jeune Nation, il s’était engagé pour l’Algérie française et avait connu les geôles gaullistes. Sa pensée évolua alors, et Dominique Venner rejeta le nationalisme (qu’il critiqua ensuite jusqu’à sa mort) pour devenir un européiste fervent. Une fois libre, il créa le mouvement Europe-Action, puis cessa l’activité politique et se consacra principalement à des travaux d’histoire (avec talent mais parfois une approche partisane malheureuse) et des essais politiques. En 2002, il lança la Nouvelle Revue d’Histoire.
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