« Nous voulons vivre dans une société dans laquelle les gens qui ont une vision du monde différente, qui craignent par exemple la venue en masse d’immigrés, ne soient pas forcément considérés comme des néonazis ou des extrémistes », a affirmé le représentant du Parti Ouvrier à la Cour suprême administrative de la République Tchèque.
C’est à la demande du gouvernement que la Cour suprême administrative a dissout le Parti ouvrier (DS) à trois mois des élections législatives. Pour motiver cette dissolution, le tribunal a invoqué que ce parti était une menace pour la démocratie.
Pour le chef du Parti ouvrier, Tomáš Vandas, cette décision serait motivée par la volonté d’éliminer un concurrent politique.
Le Parti ouvrier a été fondé en 2003. Depuis, il a réussi à s’établir, à élargir le nombre de ses sympathisants et à s’attirer le feu des projecteurs, notamment en organisant des manifestations dans des quartiers roms. En 2008, il a remporté un premier succès aux élections régionales avec plus de 1% des voix. Il s’est fait aussi remarquer aux dernières élections européennes, avec un score de quelques 30 000 voix. En ce qui concerne les élections législatives de mai prochain, les derniers sondages lui donnaient près de 1,8 % des intentions de vote.
Le Parti ouvrier dissous, ses représentants se déclarent d’ores et déjà prêts à fonder un nouveau parti ou à s’associer à un parti proche déjà existant, afin de rester en lice pour ces élections…