L’Assemblée « nationale » a adopté jeudi 7 juillet « la loi relative à la protection de l’identité », dont le texte prévoit la création d’une carte d’identité intégrant deux puces électroniques. Le passeport s’était, lui, déjà doté d’un caractère biométrique en 2005, via une « puce » RFID.
Les premières cartes d’identité biométriques devraient être délivrées à partir de 2012.
Leur première puce, dite régalienne, renfermera les informations permettant d’identifier son propriétaire : nom, prénom, adresse, âge, sexe, date et lieu de naissance, taille, ainsi que des empreintes digitales. Elles sont censées n’être lisibles qu’à courte distance (1 cm), d’après les autorités…
L’utilisateur pourra également, s’il le souhaite, activer les services de la seconde puce qui, grâce à son certificat électronique intégré, pourra être utilisée pour la signature électronique de transactions en lignes ou pour l’authentification à des services électroniques.
La mise en place de cette nouvelle carte va s’accompagner de celle d’un gigantesque fichier recueillant les données biométriques personnelles et dont l’accès ne saurait être hermétique… D’autant plus qu’un usage commercial en sera probablement fait.
On s’achemine donc, sans surprise, vers un fichage plus poussé de la population dont bientôt les moindres faits, déplacements, achats, etc. seront enregistrés et archivés…
La rédaction de Contre-info conseille à ses lecteurs de se hâter de renouveler leur carte d’identité, afin d’en avoir une « classique », valable pour encore des années, et repousser ainsi un peu l’échéance de ce flicage supplémentaire.