Philippe de Villiers : le président doit demander pardon à la Vendée, au nom de la République

Dans une interview accordée à l’hebdomadaire Minute, Philippe de Villiers, le président du MPF, présente son livre sur François-Athanase Charette de La Contrie, le général vendéen qui incarna l’âme de la Vendée Militaire durant le soulèvement contre-révolutionnaire entamé en 1793.

Villiers va-t-il s'excuser auprès des Vendéens pour ses années de défense acharnée (cf affiche ci-dessus, parmi d'autres) de la République, des "valeurs républicaines", etc. ?

L’occasion pour le député européen de revenir sur le génocide vendéen. Il rappelle en effet dans les colonnes de l’hebdomadaire que « les trois caractéristiques du génocide sont réunies : un plan d’extermination, contre un groupe ethnique et religieux, par des moyens de masse. » Et Philippe de Villiers de solliciter « que le chef de l’Etat – celui-là ou un autre – vienne demander pardon au nom de la République. Comme l’a fait Alain Decaux en tant qu’historien républicain, aux Lucs-sur-Boulogne, le 25 septembre 1993« .

Il est curieux en effet d’entendre le président de la République faire repentance au nom de la France à tout bout de champ, quitte à la discréditer complètement aux yeux du monde, mais ne pas reconnaître le crime ignoble et avéré, commis par la République durant la Révolution. Il est certain qu’admettre que la République est née dans le sang des français, ça dérange. Comme mythe fondateur, on fait mieux… En attendant, l’extermination de la population vendéenne a été délibérée et planifiée, en effet. Et elle a été commise au nom de l’homme nouveau, régénéré par le contrat social, que les révolutionnaires ont voulu construire, et que les vendéens ont refusé de devenir…

Cocorico enroué pour le Puy du Fou

NDLR : si l’on peut reconnaître à Philippe de Villiers le succès du Puy du Fou, il ne faut oublier qu’il fut la marionnette du RPR/UMP durant toute sa vie politique.

Article intéressant lu sur surlering.com en dépit de l’admiration de l’auteur pour Villiers :

« L’oxymore est incontournable pour qualifier les réactions françaises au sacre du parc d’attractions du Puy du Fou comme meilleur parc du monde. En effet, rarement silence n’a été aussi assourdissant. Frédéric Mitterrand n’a rien dit. Bruno Retailleau, le Brutus vendéen, n’a rien dit. Valéry Giscard de Vulcania n’a rien dit. René Monory n’a rien dit, mais lui c’est normal puisqu’il est mort. Et pourtant, le parc vendéen du Puy du Fou a reçu samedi 17 mars, à Los Angeles, le Thea Classic Awards 2012 par l’association internationale des parcs à thèmes. Traduction : l’oscar des oscars des parcs d’attractions au niveau mondial, devant 700 parcs et spectacles d’une quarantaine de pays.

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Le MPF bouge encore… et se saborde !

Alors qu’il n’y avait aucune polémique de quelque sorte sur la sortie de son livre, alors que son livre apportait une critique au discours antiraciste et négationniste à l’endroit des races,  le jeune Christophe Bentz a été tout bonnement démis de ses responsabilités de chef des Jeunes Pour la France (mouvement jeune du MPF) par Philippe de Villiers, que l’on croyait désormais en retrait de la vie politique.

Que nenni, l’ancien président du conseil général de Vendée est donc sortie de sa réserve pour définitivement saborder ce qu’il restait de son parti, en sacrifiant volontairement la relève de ses cadres et l’un des rares jeunes encore fidèle à ce parti moribond.

« Son livre regorge de maladresses sémantiques qui ne me plaisent pas (…) il explique qu’il est contre l’apologie de la race mais son livre commence précisément par cela: c’est incohérent et ça ne se situe pas du tout dans l’esprit des combats que je mène (sic) » déclare-t-il, selon Le Figaro.

« J’ai toujours dit que la France était une civilisation, pas une race. »

Philippe de Villiers : « Je n’en peux plus de ces trucs de cathos ! La religion c’est une maladie ! »

Empêtré dans l’affaire de moeurs qui déchire sa famille et battu politiquement , Philippe de Villiers sort d’un silence prolongé pour tomber le masque.

« Je n’en peux plus de ces trucs de cathos ! La religion c’est une maladie ! », crie l’ex-ministre de Chirac, pourtant père de deux dominicaines du Saint-Esprit. « Je ne suis pas croyant », révèle t-il.

Avis à tous les cathos qui l’ont soutenu.

Source : France-Soir

Philippe de Villiers abandonne son fief de Vendée

Président emblématique du département de Vendée depuis vingt-deux ans, Philippe de Villiers, a fait jeudi une sortie théâtrale, en annonçant par surprise sa démission du conseil général.

Au cours des cinq dernières années, Philippe de Villiers, affaibli personnellement par des problèmes judiciaires familiaux – l’un de ses fils accusant l’autre de viol -, mais aussi par un cancer de l’oeil qu’il affirmait jeudi avoir vaincu, a également affronté, chez lui en Vendée, son presque fils spirituel. Continuer la lecture de « Philippe de Villiers abandonne son fief de Vendée »