La dette publique du Japon est de 225% de son PIB, soit le double de la Grèce. Situation qui n’est pas prête de s’arranger, le déficit budgétaire étant de presque 10%. Pourtant, aucune tutelle du FMI et de ses réformes libérales (condition sine qua non de son intervention) n’est à l’ordre du jour.
La particularité nippone sur cette question réside dans les emprunteurs. Plutôt que de s’adresser à de grosses banques d’affaires, le Soleil Levant s’est adressé aux épargnants japonais. Résultat: près de 95% de la dette est détenue par des particuliers nationaux. Continuer la lecture de « Le Japon à l’abri de la spéculation? »