Claudia Schmid est le chef des renseignements généraux de Berlin, à la tête depuis 2001 de la division berlinoise de l’Office de protection de la Constitution. Mise en cause dans la destruction de documents importants, relatifs à l’enquête sur une cellule néonazie accusée d’une dizaine de crimes racistes, elle a annoncé mercredi sa démission : celle-ci a été remise à Frank Henkel, responsable de la politique intérieure au sein de l’exécutif berlinois, lequel l’a acceptée.
A noté que Claudia Schmid est le cinquième responsable de l’Office à libérer son poste depuis la découverte du groupe « Clandestinité national-socialiste » (NSU). Embarrassée, les autorités berlinoises ont reconnu qu’à plusieurs reprises, des documents avaient été illégalement détruits alors qu’ils étaient susceptibles de contenir des informations sur la NSU et ses complices.
Erreur humaine, ou bien complaisance et complicité avec les néo-nazis allemands ? Curieuse histoire en tout cas, car la récurrence des faits semble disculper le hasard. Il reste néanmoins la méthode Coué : « Je ne veux pas croire le pire. Je pense toujours qu’il s’agit d’une erreur humaine », affirme en effet M. Henkel à l’agence DPA…