Charlotte Lewis, actrice britannique, a annoncé lors d’une conférence de presse vendredi à Los Angeles avoir été « abusée sexuellement de la pire façon possible » par le cinéaste Roman Polanski.
«M. Polanski savait que je ne n’avais que 16 ans quand nous nous sommes rencontrés, et il m’a forcée (à avoir des relations sexuelles avec lui) dans son appartement à Paris», a-t-elle poursuivi. «Tout ce que je veux, c’est que justice soit faite»
Le cinéaste est actuellement assigné à résidence dans son chalet de Gstaad, ayant recours à toutes les procédures possibles pour éviter d’être extradé aux Etats-Unis. Après avoir reconnu en 1977 avoir eu des relations sexuelles avec une mineure de 13 ans, il s’était enfuit pour échapper à la justice et n’a plus jamais remis les pieds chez l’oncle Sam.
Rappelons qu’il avait été soutenu par tout un pan de l’intelligentsia artistique argentée, certains mettant en avant pour l’excuser sa qualité d’artiste voire le fait qu’il a connu, enfant le ghetto de Varsovie.
S’il n’est pas rare que des personnes s’inventent des agressions commises par des célébrités pour faire parler d’eux (les recherches google « Charlotte Lewis » seront surement centuplées en quelques jours), le fait que la plainte n’ait pas été déposée au plus fort de la tumulte médiatique tend à accréditer son sérieux.
François Bon