On savait le gros franc-maçon de Montpellier sioniste, on a aujourd’hui la preuve qu’il fait passer les intérêts israéliens avant ceux des languedociens.
Quelques jours après l’effroyable offensive israélienne contre Gaza, Georges Frêche annonçait fièrement dans la presse sa volonté d’aboutir à un accord commercial avec l’entreprise d’Etat israélienne AGREXCO/Carmel dans l’objectif de faire du port de Sète le terminal fruitier permettant à cette société d’écouler sa production (fruits, légumes et fleurs) dans toute l’Europe. Sauf que la multinationale Agrexco n’est pas une société comme les autres. Détenue à 50% par l’Etat israélien, Agrexco exporte 70% des produits israéliens fabriqués dans les Territoires occupés. Ainsi, en participant activement au processus de spoliation des terres palestiniennes en Cisjordanie – particulièrement dans la Vallée du Jourdain – AGREXCO/Carmel se rend quotidiennement coupable de violations du droit international.
Le scandale ne s’arrête pas là : la Région promettait à Agrexco d’investir 200 millions d’euros pour moderniser le port de Sète dans le but – entre autres – de faciliter l’arrivée de ses 500 000 tonnes de marchandises par an. Croyant ne devoir s’opposer à aucune réaction, Georges Frêche fit valider en catimini le projet en février 2009. Mais c’était sans compter sur une mobilisation citoyenne qui grandira à mesure que l’accord avec Agrexco dévoilera son caractère pernicieux et néfaste pour les Languedociens.