Sandrine Mazetier, député PS de Paris, a expliqué sur RTL qu’elle souhaitait débaptiser l’école maternelle. Une terminologie « trop sexiste » selon elle, car elle évoque exclusivement l’image de la mère : «La maternelle, c’est une école. Ce n’est pas un lieu de soin ou un lieu de maternage. C’est aussi un lieu d’apprentissage», explique-t-elle en soulignant que l’épithète maternelle est basé sur la racine mater, c’est-à-dire mère, en latin.
Le député juge donc opportun de saisir le gouvernement sur cette question : «Changer le nom de « maternelle » en « petite école » ou en « première école », c’est neutraliser d’une certaine manière la charge affective et maternante du mot « maternelle »», a précisé le député, suggérant que l’école n’avait pas vocation à materner les enfants.
Décidément, quand il s’agit de nier la différenciation sexuelle, la gauche progressiste fait feu de tout bois et s’empare de tous les sujets ! Mais reconnaissons que ce député a bien raison de souligner que le rôle de l’école n’est pas de se substituer à la mère en particulier, ni aux parents en général : vive l’école libre !