Ceux qui mettaient la Belgique en garde lorsqu’elle adoptait l’une des premières lois d’euthanasie au monde voient leurs inquiétudes devenir réalité…
La dernière histoire en date est racontée par le journal belge De Morgen, qui a rencontré « Laura », 24 ans, candidate à l’euthanasie. Elle est en excellente santé physique, de nombreux amis l’entourent, elle aime sortir et boire du bon café. Mais sa vie prendre fin cet été. Pourquoi ? Parce qu’elle n’a pas envie de vivre. Ses dépressions la tourmentent : depuis trop longtemps, elle s’imagine que « vivre, ce n’est pas son truc ».
L’histoire de la jeune femme est terrible. Elle naît dans une famille qui éclate à cause de la violence et de l’alcoolisme de son père. Elle est séparée de son père pour des raisons de sécurité et sera donc élevée par ses grands-parents maternels, qui lui offrent sécurité, affection, structure. Malgré tout, dès la grande section, elle se demande se qu’elle fait sur terre. A six ans, elle rêve de se tuer. C’est le début d’un long tunnel, qui passera par l’automutilation, l’incompréhension, les souffrances.