Le Maréchal de France, héros de la première Guerre mondiale qui s’est sacrifié pour la France en 1940 et opéra son redressement temporaire, déchaîne toujours la haine des épurateurs dans l’âme.
Ainsi, le quotidien L’union – L’Ardennais daté du 20 novembre sonne l’hallali contre les 2 dernières « rue Pétain » qui existent en France.
Sous la plume hystérique de Guillaume Lévy, un « reportage » (visible en partie ici) pointe du doigt un petit village des Ardennes : Trembloy lès Carignan. Au grand dam du commissaire politique de service, le maire ainsi que divers habitants affirment ne pas être dérangés, au contraire parfois, par le nom de cette rue qui rend hommage au vainqueur de Verdun.
C’est la France profonde, réelle, qui s’exprime : « cette plaque de rue ne me dérange pas plus que ça » déclare le maire. « C’est la rue du Pétain d’avant la Deuxième guerre. Verdun n’est qu’à 50 kilomètres à vol d’oiseau d’ici. Après, pendant la Guerre de 40, il a fait ce qu’il pensait être bien. Il a peut-être pas eu le choix… ».
Il y a déjà eu cette année la mairie de Gonneville-sur-Mer, contrainte à ôter de ses mûrs le portrait du Maréchal sur injonction du tribunal administratif de Caen (articles), puis celle de Dernancourt (Somme) débaptisant sa « rue Pétain » sur « proposition » du préfet.
Tremblois lès Carignan et Parpeville (Aisne) – pour qui ce funeste préfet de la Somme conseille à son homologue d’intervenir -, sont les deux derniers villages en résistance…
Pour combien de temps ?
2010 aura été une année faste pour les épurateurs. Au détriment de la mémoire… française !
Merci à Sanglier