Samedi dernier avait lieu à Alençon une vente aux enchères d’objets d’art sacré. Parmi les 170 pièces se distinguaient des reliques : quatre lots de reliques, dans un reliquaire en argent qui contiendrait les os des apôtres.
Seulement voilà : le code civil interdit la vente d’éléments du corps humain : la police judiciaire d’Alençon aurait donc saisi quatre lots de reliques contenants des fragments d’os de saints.
Dans l’univers matérialiste qu’est le nôtre, tout s’achète et tout se vend : mêmes les choses les plus sacrées. L’occasion peut être , pour les catholiques, de soustraire à la profanation les objets sacrés, comme les reliques ou les objets du culte. En attendant, la police judiciaire d’Alençon est assurément sous bonne garde…
addendum : Les reliques, retirées de la vente, ont été restituées à leurs propriétaires. Aucune suite judiciaire ne sera donnée à cette affaire.