Il est exceptionnel, sous notre République, que le très haut personnel politicard soit condamné pour ses innombrables malversations.
Mais aujourd’hui, ce fut le cas avec le verdict qui a frappé le très funeste Jacques Chirac.
En l’occurence, la République n’avait rien à perdre, la tenace réputation d’escroc collant irrémédiablement à la peau de l’ex-président ; il ne restait qu’à le condamner pour donner l’impression d’une justice n’ayant peur de rien.
Chirac a été ainsi condamné à une peine de deux ans de prison avec sursis par le tribunal correctionnel dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris. Il a été reconnu coupable de «détournement de fonds public», «abus de confiance» et «prise illégale d’intérêt» dans les deux volets de l’affaire, instruits par les parquets de Paris et de Nanterre.
La peine reste donc bien légère et symbolique…
D’après certains, le sursis n’est dû qu’à l’état de sénilité que met en avant Chirac pour fuir les procès et ses responsabilités. De sévères « troubles de la mémoire » qui ne l’ont pas empêché de sortir ses mémoires justement, il y a quelques mois.